Vous en avez probablement entendu parler: dès 2024, certains permis seront financés par le CPF. Mais que signifie vraiment cette réforme pour les Français ? Et comment cela affectera-t-il la manière dont nous obtenons nos permis ?
Qu’est-ce que le CPF?
Le Compte Personnel de Formation (CPF) est un dispositif mis en place par l’État français pour aider les citoyens à accéder à des formations tout au long de leur vie professionnelle. Chaque citoyen dispose d’un compte CPF crédité en heures de formation. ces heures se cumulent chaque années et le montant par an cotisé est de 500€.
Importance du CPF
Nous sommes dans un monde en constante évolution, se former et se perfectionner est crucial. Le CPF est donc un outil précieux pour rester compétitif sur le marché du travail. Tout est devenu compétition, on doit être à la pointe de chaque création dans son secteur d’activité.
Aussi, de nombreux témoignages relatent des carrières transformées grâce au CPF. Enormément d’évolution de carrière mais également de reconversions. Ou simplement la satisfaction d’avoir appris quelque chose de nouveau. Ce système est surtout indispensable pour de nombreux apprenants car le permis quelqu’il soit est un budget que certains d’entre nous ne peuvent pas honorer. Avec cette aide, tout le monde peut accéder au permis de son choix dès Janvier 2024.
Les changements à venir en 2024
Permis concernés
Dès 2024, plusieurs catégories de permis seront éligibles au financement par le CPF. En effet, vous pourrez passer d’autres permis que la catégorie B (voiture) ou le permis poids lourd. Parmis les nouveaux permis, on retrouve :
- des motos légères ou puissantes (catégories A1, A2 et A),
- les voiturettes sans permis (permis B1),
- des examens autorisant les titulaires d’un permis B à tracter des remorques plus lourdes (permis B96 et BE).
Parmis ces nouveaux permis financé, on retrouve surtout le permis A2 qui est très demandé par le financement CPF. Un vrai bonheur alors pour tous nos futurs motards.
Implications pour les centres de formation
Les auto-écoles et autres centres de formation devront s’adapter à cette nouvelle réalité. Elles bénéficieront certes d’une augmentation de la demande, mais devront aussi se conformer aux nouvelles réglementations et critères du CPF.
Cette réforme, bien que prometteuse, nécessitera de la part de tous une adaptation et une compréhension des enjeux. Mais une chose est sûre: elle a le potentiel de transformer radicalement la manière dont nous abordons la formation au permis de conduire en France.