Le pétrole coule à flots, mais ses pipe-lines manquent de débouchés. Pour la seconde fois de l’année, le baril de brent est passé sous les 50 dollars hier lundi. Il y a un an, il était à 105 dollars. Pourtant en avril, mai, juin, les prix étaient repartis à la hausse jusqu’à 69 dollars, laissant espérer aux pays producteurs une stabilisation du marché. C’était compter sans le coup de mou de l’économie chinoise, sans l’accord nucléaire avec l’Iran qui permet à ce producteur de rentrer dans le jeu, et sans la persistance de l’OPEP à ne pas baisser sa production pour concurrencer le pétrole de schiste américain. Etant donnée la surabondance de l’offre, les pétroliers anticipent désormais plusieurs années de prix bas. L’Europe, et la France, devraient en profiter. Mais la question est : est-ce que nous consommateurs en profiterons ?

Evaluer post